Des étés de plus en plus éprouvants

Les épisodes de fortes chaleurs deviennent plus fréquents et plus intenses.
Dans une ville déjà très minéralisée comme La Garde, les effets du réchauffement climatique se font sentir : rues étouffantes, absence d’ombre, sols imperméables, températures qui grimpent jusque tard dans la nuit.
À Unis pour La Garde 2026, nous pensons qu’il est urgent d’agir pour protéger les habitants, les enfants comme les plus fragiles.

Nos propositions pour une ville plus respirable

Adapter la ville au climat qui change, c’est une question de santé publique.
Nous voulons :

• 🌳 Créer des zones de fraîcheur végétalisées dans les parcs, les cours d’école et les places publiques,
• 💧 Désimperméabiliser les surfaces pour que l’eau puisse s’infiltrer et rafraîchir naturellement les sols,
• 🚰 Installer des brumisateurs et des fontaines d’eau potable dans les lieux les plus fréquentés,
• 🏫 Climatiser les écoles et bâtiments municipaux sensibles quand c’est nécessaire, pour protéger enfants et personnes âgées lors des canicules.
  

Ces actions s’inspirent de stratégies déjà efficaces dans d’autres villes :

• Pontoise a fait de la désimperméabilisation et de la végétalisation le cœur de la requalification de son centre historique, pour lutter contre la minéralisation et favoriser l’infiltration naturelle des eaux pluviales.
• Paris relie désormais ses crèches et bibliothèques à un réseau de froid urbain alimenté par la Seine et les datacenters, garantissant des îlots de fraîcheur accessibles en période de canicule.
• Bordeaux a remis au goût du jour les fontaines et brumisateurs urbains, pour créer des zones fraîches à proximité immédiate des lieux de passage.

Une ville éponge pour mieux gérer l’eau

La Garde doit aussi s’inspirer du concept de « ville éponge », adopté par le Grand Lyon et de nombreuses communes européennes : désimperméabiliser les sols, capter l’eau de pluie, la stocker et la réutiliser.
🌧️ Ces principes permettent non seulement de réduire les inondations, mais aussi d’irriguer les espaces verts et d’alimenter des usages non potables (nettoyage, arrosage, lutte contre les incendies).
C’est déjà ce que fait Kourou en Guyane, où les eaux usées traitées sont réutilisées pour ces usages critiques. 

Une planification à long terme

La France, avec son Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC 3), impose désormais que les décisions d’urbanisme soient pensées pour un réchauffement de +4 °C d’ici 2100.
Cela signifie que les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) devront intégrer des exigences de pleine terre, de végétalisation et de gestion de l’eau à la source.
À La Garde, nous devons suivre cette voie : rendre notre territoire plus perméable, plus vert et plus résilient.

Construire une ville résiliente et solidaire

Face à la chaleur, l’urbanisme résilient ne se limite pas aux infrastructures : il repose aussi sur la solidarité.
Le rapport souligne l’exemple du Canton de Vaud, en Suisse, où un système de "buddy" permet de contacter régulièrement les personnes vulnérables lors des canicules.
Ce type de dispositif local d’alerte et d’entraide pourrait être transposé à La Garde pour protéger les plus fragiles.

Ensemble, faisons de La Garde une ville qui s’adapte

Changer notre manière d’aménager la ville, c’est préserver la santé de chacun et améliorer notre qualité de vie.
🌿 Ensemble, faisons de La Garde une ville plus fraîche, plus vivante et plus humaine.